giovedì 3 gennaio 2013

Domenico Losurdo parla della storia del colonialismo a Radio Campus Lille

Domenico Losurdo sur Campus / C'est l'heure de l'mettre !
CE MERCREDI 12 DECEMBRE 2012 à 18H30
hdm121212Domenico Losurdo est philosophe et historien de la philosophie. Ce pourrait être une tare en ces temps où la philosophie promène sur les champs de bataille sa chemise blanche « démocratique ». Mais c’est oublier qu’en dehors des écrans de télévision, demeurent des penseurs, et qui plus est marxistes.
Pourfendeur du concept de « totalitarisme », démystificateur des « légendes noires » du communisme, Losurdo s’attache également à la guérison des autophobiques :
Pour écouter ou télécharger l'émission, cliquer ci-dessous
« L'autophobie se manifeste aussi dans les rangs de ceux qui, tout en continuant à se déclarer communistes, se montrent obsédés par le souci de réaffirmer qu'ils n'ont absolument rien à voir avec un passé qu'ils considèrent, eux comme leurs adversaires politiques, comme tout simplement synonyme d'abjection. Au narcissisme hautain des vainqueurs, qui transfigurent leur propre histoire, correspond l'autoflagellation des vaincus. [...] Parmi les divers problèmes qui affectent le mouvement communiste, celui de l'autophobie n'est certainement pas le moindre. »
« Il va de soi que la lutte contre la plaie de l'autophobie s'avérera d'autant plus efficace que le bilan du grand et fascinant moment historique commencé avec la révolution d'Octobre sera radicalement critique et sans préjugés. Car, malgré leurs assonances, l'autocritique et l'autophobie sont deux attitudes antithétiques. Dans sa rigueur, et même dans son radicalisme, l'autocritique exprime la conscience de la nécessité de faire ses comptes jusqu'au bout avec sa propre histoire. L'autophobie est une fuite lâche devant cette histoire et devant la réalité de la lutte idéologique et culturelle toujours brûlante. Si l'autocritique est le présupposé de la reconstruction de l'identité communiste, l'autophobie est synonyme de capitulation et de renonciation à une identité autonome. » (Fuir l’Histoire, Ed. Le Temps des Cerises, 2007)
C’est de cela, mais aussi du colonialisme, de l’impérialisme, de la crise, de la Chine et de bien d’autres choses du plus haut intérêt que nous nous sommes entretenus avec Domenico Losurdo.
Eh oui ! Car nous avons eu cette chance de le rencontrer, et de longuement discuter avec lui. C’était le 13 novembre dernier, à Lille. Et c’est en exclusivité sur Campus. Parce que c’est l’heure de l’mettre !
 
Pour écouter l'émission (l'intervista inizia quache minuto dopo l'avvio del file mp3)

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