giovedì 5 maggio 2011

Un commento su Agamben

Nel mio intervento sulla Siria citavo Giorgio Agamben:

... Laissons la parole à un prestigieux philosophe (Giorgio Agamben), qui ne fait pas toujours preuve de vigilance critique à l’égard de l’idéologie dominante mais qui a synthétisé ici de façon magistrale l’affaire dont nous traitons :
« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, des cadavres à peine enterrés ou alignés sur les tables des morgues ont été déterrés en hâte et torturés pour simuler devant les caméras le génocide qui devait légitimer le nouveau régime. Ce que le monde entier avait sous les yeux en direct comme vérité sur les écrans de télévision, était l’absolue non-vérité ; et bien que la falsification fût parfois évidente, elle était de toutes façons authentifiée comme vraie par le système mondial des media, pour qu’il fût clair que le vrai n’était désormais qu’un moment du mouvement nécessaire du faux » .

Questo riferimento ha stimolato un commento di Charles Gilbert, professore di filosofia in pensione di Carpentras (Vaucluse) e membro del  "Groupe de Pernes" (Vaucluse), comitato creato al momento dell'aggressione contro la Jugoslavia nel 1999. Lo ringrazio per il suo intervento [DL].


« de façon magistrale" ?
Je veux bien sauf qu'Agamben pique dans Debord (in LA SOCIETE DU SPECTACLE) la formule célèbre autrement percutante :
« Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux » (partie I -La séparation achevée - pp. 7-22, paragraphe 9).
« Nel mondo realmente rovesciato il vero è un momento del falso » (in LA SOCIETA DELLO SPETTACOLO I-La separazione compiuta -9- p. 55. Baldini&Castoldi, Milano (1997), quarta edizione, traduzione dal francese di Paolo Salvadori).

Agamben aurait pu rappeler que Guy Debord a décrit en 1967 (première édition) la société actuelle avec une effrayante rigueur. Non seulement LA SOCIETE DU SPECTACLE n'a pas vieilli, mais elle devient aujourd'hui de plus en plus vraie.

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