martedì 23 agosto 2011

In Libia la barbarie, non un trionfo


En Libye, la barbarie, pas un triomphe
Le soleil d’août aveugle toute chose. Il s’abat sur les consciences déjà en torpeur, et même les horreurs s’en trouvent effacées. En Libye les avions de guerre de l’OTAN sont en train de semer la mort et la destruction : 40 raids  aériens en deux jours pour « ouvrir la voie à l’avancée des rebelles » écrivent les journaux.  Les attaques durent depuis 4 mois avec 4.000 bombardements qui ont touché au moins 1.600 objectifs civils, faisant plus de 2.000 morts : hommes, femmes, enfants.
Les seuls deux premiers mois de guerre ont coûté 52 milliards d’euros et chacun des 5 navires de guerre coûte 350 mille euros par jour. A l’Italie la guerre coûte des centaines de millions d’euros, alors que la manœuvre économique s’abat sur des travailleurs, jeunes et retraités.
Les journaux télévisés montrent des rebelles qui exultent  et disent que les bourses européennes sont en forte hausse à cause des nouvelles arrivant de Libye. On fête la barbarie. La guerre, en plus des victimes humaines, tue aussi la vérité, toujours.
Une guerre pour le pétrole et pour redessiner la carte de la puissance occidentale au Moyen-Orient.  L’impérialisme érigé en défense du capitalisme en crise.
Il y a cent ans, Giolitti[2] envahît la Libye. Les populations libyennes furent massacrées par les gaz : ce fût un horrible génocide. Au lieu d’éprouver de l’horreur pour ce que nous fîmes alors et pour ce que nous sommes en train de faire aujourd’hui, les mass media font la fête, sans aucune honte.


NON A LA GUERRE EN LIBYE !

Nous lançons un appel en cet instant pour demander le cessez-le-feu immédiat, la résolution pacifique de la crise et l’autodétermination du peuple libyen


La bataille de la désinformation
Tripoli en proie aux journalistes « Embedded »
 
Le 22 août au soir, les journalistes Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan étaient toujours dans l’attente - avec quelques autres confrères - de pouvoir quitter l’hôtel Rixos au plus vite.
23 août 2011
Lors de notre dernier contact avec Tripoli, le lundi 22 août à 17 heures, il nous a été rapporté que les deux journalistes Mahdi Darius Nazemroaya et Thierry Meyssan qui ont été nommément désignés comme devant être tués se trouvaient toujours à l’hôtel Rixos. Le même hôtel où sont logés les « journalistes Embedded » qui les ont menacés et dont nous avons le nom.
Il se trouve que, dans cette guerre, qui sert, encore une fois, uniquement les visées de l’OTAN et non pas la paix des peuples, des « journalistes non Embedded » sont présents. Ils dérangent parce qu’ils ne s’alignent pas sur ce que vont répéter les propagandistes. Il est donc impératif de les faire taire…
Les guerres impériales livrées par l’OTAN – en Irak, en Afghanistan, etc - sont la chasse gardée de vulgaires « journalistes Embedded ».
On comprend qu’ils veuillent faire taire les correspondants qui contredisent leur information biaisée, destinée à accompagner la propagande de l’OTAN.
Appel du 22 août 2011 à 11.00 heures.
Thierry Meyssan, la voix fatiguée, nous dit : « Nous attendons de sortir de l’hôtel. En ce moment ça bombarde partout, avec un acharnement sur les mêmes objectifs, pas loin de l’hotel Rixos. »
Appel du 22 août 2011 à 17.00 heures
Thierry Meyssan, la voix calme mais grave, nous dit : « Nous savons que quatre gouvernements veulent nous aider à sortir. »
Messages envoyé par Thierry Meyssan au Réseau Voltaire la nuit du 22/23 août
« Des missiles sol air ont été apportés en ville. L’OTAN a stoppé les bombardements. Saif al Islam que l’on assurait arrêté a été acclamé par la foule a Bab Al Azizia. »
Depuis nous avons perdu le contact avec Thierry Meyssan

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